Après la parenthèse salée des deux dernières publications on rebascule sur du sucré et surtout dans l’exotisme avec un gâteau vietnamien à la banane (aussi appelé banh chuoi nuong). C’est la première fois que je m’attaque à la gastronomie vietnamienne (il y a par contre déjà eu des pâtisseries asiatique avec la gelée de coco à l’extrait de pandan et les dorayaki japonais à l’Anko) mais la recette du jour a tout pour me plaire, de la banane, du lait de coco et de la brioche, comment ne pas résister ?
Gâteau vietnamien à la banane: kezako ?
Vous connaissez forcément ce dessert qu’on retrouve souvent dans les cartes des restaurants vietnamiens traditionnels et sous plusieurs variantes.
Alors comme d’habitude, nous avons opté pour une recette qui va au plus simple, d’autant plus qu’au niveau des ingrédients vous n’aurez pas besoin d’aller dans une épicerie asiatique, tout est à portée de main, mais quelques détails ont leur importance, premièrement, la maturité des bananes, plus elles seront mures plus elles donneront du gout à ce gâteau vietnamien à la banane, pour moi le choix est donc clair (et c’est murement réfléchi lol) et deuxièmement la brioche, évitez de pendre du premier prix et misez sur la qualité.
Gâteau vietnamien à la banane
La spécificité de ce gâteau est qu’il est multi couche, on alterne entre une couche de bananes en rondelles ou lamelles, il y a débat selon les recettes (on pourrait couper la poire en deux mais il s’agit de bananes ici) et une couche de brioche qui aura préalablement fait trempette dans le lait de coco. Cet assemblage donne une pâtisserie qui à certains égards ressemble à un diplomate et à d’autres à un flan voire un clafoutis, c’est dire !!
Verdict ?
Tout fan de saveurs coco et de bananes trouvera son bonheur dans cette recette de gâteau vietnamien à la banane, pendant qu’il est au four on s’en déjà fortement la banane, par contre il se consomme et se conserve frais. Je le redis encore une fois, on tient là un excellent gâteau.
Vous trouverez ci-dessous la recette que j’i utilisé mais il en existe une multitude notamment celle du blog la kitchenette de Miss Tâm spécialisé dans la cuisine vietnamienne. N’hésitez pas à faire part de vos commentaires !!!
- 4 bananes
- 2 oeufs
- 7 tranches pain brioché
- 400 ml lait de coco
- 1 càs extrait de vanille liquide
- 50 g sucre
- Préchauffer le four à 180C°
- Faire tremper les tranches de pain brioché dans le lait de coco. Les réduire ensuite en miettes (à la main)
- Dans un bol battre les oeufs et le sucre et ajouter l'extrait de vanille
- incorporer ce mélange à la mixture pain brioché-lait de coco
- couper les bananes en lamelles
- Dans le moule, commencer par déposer une couche de banane en lamelle, puis une couche de pâte, ainsi de suite (terminer par une couche de banane)
- Enfourner à 180C° pendant 60mn
En regardant la photo vous devez certainement vous dire que ce gâteau n’a rien d’un cheesecake et pourtant si, c’est juste que le cheesecake japonais est différent de son homologue américain, là où le cheesecake classique (que vous pouvez trouvez ici par exemple) est dense et compacte, le cheesecake japonais est plus léger et aéré.
En plus de son aspect aéré, son coté aérien et sa texture nuageuse vous enverront au 7ième ciel ou près du soleil levant… Mis à part le Philadelphia, il est constitué d’ingrédients que vous aurez à portée de main, (c’est bien une des premières fois qu’une pâtisserie asiatique ne comporte pas d’ingrédients « exotiques »). Comme souvent sur pamcakes.fr, ce cheesecake japonais ne présente aucune difficultés particulières dans son élaboration si ce n’est le fameux montage de blanc en neige.
Alors que donne cette pâtisserie dans le palais ? et bien c’est franchement bon!!! L’alliage (à ne pas confondre avec le boys band) du Philadelphia avec la vanille et le citron est vraiment bien pensé et le gâteau est léger , très bonne sensation et très bonne surprise pour ce cheesecake japonais. Vous pouvez comme d’habitude laisser libre cours à votre imagination au niveau de la décoration en saupoudrant de sucre glace ou bien avec des fruits, voir en imbibant le cheesecake japonais avec du sirop de fruits ou bien avec un glaçage. Vous aurez bien sur constaté que ce n’était pas mon fort et que j’avais plutôt tendance à confondre déco et déconne, espérons que ça ne décote pas les articles du blog. Je ne sais pas qui est à l’origine de cette recette mais j’ai vais envie de dire à nos amis nippons arigato c’est trop bon (ah les gâteaux c’est trop bons aussi lol).
Vous trouverez ci-dessous la recette ultra simple de ce cheesecake japonais inspirée du blog ma p’tite cuisine by Audrey
- 300 g philadelphia (normal ou light)
- 120 g sucre
- 5 oeufs
- 50 g beurre
- 60 g farine
- 1/4 sachet levure chimique
- 1 càs jus de citron
- 1 càc extrait de vanille liquide
- Faire préchauffer le four à 170°C
- Séparer les blancs des jaunes
- Mélanger le philadelphia et les jaunes d'oeufs. Ajouter ensuite le sucre, le jus de citron, la vanille, la farine et levure. Ajouter enfin le beurre fondu
- Battre les blancs en neige et les intégrer au précédent mélange
- Verser le tout dans un moule à cake (beurré s'il n'est pas en silicone) et enfourner pendant 40mn
- Laisser refroidir à temperature ambiante et mettre au frigo (selon les gôuts)
Queen B nous revient avec une recette de poulet , dieu soit loué ! ( loin de moi l’idée de faire référence à la marque). Avant de s’envoler pour Hong Kong, elle nous gratifie donc d’un poulet curry au lait de coco, alors une recette thaï pour quelqu’un qui se taille à Hong-Kong, ne me demandez pas la logique , tout ce que je peux dire c’est qu’une fois de plus la photo est taille patron , j’espère que ça ne complexera pas les autres contributeurs ( je n’irai pas jusqu’à dire que le défi est de taille).(Malheureusement) comme d’habitude nous n’avons pas reçu la recette, donc impossible de reproduire ce pamcakes ( donc pas de poulet, que des dindons de la farce).
PS: je demande votre indulgence pour cette publication sommaire effectuée depuis le thalys
Gelée de coco à l’extrait de pandan
En ces temps de forte chaleur, voici un dessert rafraîchissant très prisé de nos amis asiatiques.
Histoire de changer j’ai décidé de tester la gelée de coco (en effet, n’y a-t-il que les salaires de la fonction publique qui devraient être gelés).
Ce produit est à base d’agar agar (oui oui deux fois, ne me demandez pas si il a été trouvé par un bègue j’en sais rien du tout), un gélifiant originaire du Japon (donc de l’est, c’est important pour comprendre la suite) qui sert de substitut à la gélatine (présence de protéines animales et cochon). Amis végétariens et musulmans vous l’aurez compris vous pouvez tester, l’agar de l’est ne vous mènera pas à bon porc..
En tout cas je confirme les vertus rafraichissantes de ce dessert que vous pouvez personnaliser en incorporant du thé matcha ou des perles du japon (la recette classique se fait avec de l’extrait de Pandan mais c’est introuvable, seule l’arôme est dispo, il peut servir de « pendant » à l’occasion).
Ci dessous la recette assez simple de cette gelée (à ne pas confondre avec la gelée royale qui est plutôt de la culture du nippon de l’Alma, comprenne qui pourra).
La recette utilisée est celle présente sur le blog la kitchenette de Miss Tâm
PS: pour ceux qui, en voyant la couche rouge sur la photo auraient le regard hagard, il s’agit d’une petite digression que je me suis permis avec du colorant alimentaire (dédicace à Green T).
- 200 ml lait de coco
- 6 feuilles pandanus
- 200 ml eau mixé avec feuilles de pandanus
- 600 ml eau
- 100 g sucre
- 1 cac colorant alimentaire vert
- Laver et sécher les feuilles de pandanus. Les couper en tronçons de 2 à 3 cm. Mixer les feuilles avec 200 ml d’eau dans un blendeur. Passer au chinois pour filtrer l’extrait de pandan. Jeter les feuilles pressées.
- Préparer deux casseroles pour réaliser les deux parties de gelée de coco (banche et verte).
- Dans la casserole 1 : Mélanger 5 g de poudre d’agar-agar, 100 ml de lait de coco, 50 g de sucre, 400 ml d’eau. Dans la casserole 2 : Mélanger 5 g de poudre d’agar-agar, 100 ml de lait de coco, 50 g de sucre, 200 ml d’eau mélangées aux feuilles de pandanus mixées et filtrées et 200 ml d’eau dans laquelle 1 cuillère à café rase de colorant alimentaire naturel vert en poudre a été préalablement mélangé.
- Porter la casserole 1 (mélange blanc) à ébullition sur feu moyen-vif. Baisser à feu moyen, ne pas cesser de remuer durant la cuisson afin que la poudre d’agar-agar se dissolve bien. Environ 10 minutes. Utiliser des moules de différentes formes, des verres, des bols, des boîtes hermétiques, etc. Verser une couche de mélange blanc au lait de coco. Si plusieurs couches, réserver assez de mélange pour alterner les couleurs. Laisser refroidir 30 minutes environ. Plus le contenant est grand, plus le temps de durcissement de la gelée est long.
- Durant ce temps, porter la casserole 2 (mélange vert) à ébullition, cuire pendant 10 minutes sans cesser de remuer. Verser sur la couche de gelée blanche. Si plusieurs couches, réserver assez de mélange pour alterner les couleurs. Laisser refroidir environ 30 minutes entre chaque couche. Parfois moins si la couche de gelée est fine et si le contenant est petit.
- Mettre le tout au réfrigérateur pendant quelques heures avant de déguster. Sortir du réfrigérateur, démouler et servir !
Il était le premier dans l’histoire du blog à avoir publié du salé, il est maintenant le 1er à en avoir publié sur le mois de Juin !!!
Beaucoup de contributeurs déploraient l’absence d’une section salé mais depuis son ouverture force est de constater que seul Bruno Mars est sur ce créneau (ce qui lui permet de se racheter une conduite vu sa disparition de la circulation du blog) et il a bien l’intention d’occuper la place le plus longtemps .
Pour continuer dans la métaphore automobile, pour cette 2nde publication c’est un véritable virage à 180° qui est effectué puisqu’on passe de la pizza aux nems, alors certes on ne passe pas du coq à l’âne mais du jambon au poulet avec ces nems au poulets.
Quand j’ai demandé la recette à Bruno Mars ( bon nombre d’entre vous seraient probablement interessés ) il a tout simplement répondu texto « freestyle » (à la limite à l’oral il aurait pu vouloir dire « frit style »).
Donc il semblerait qu’il se soit levé un beau matin avec la « recette infuse », un miracle qui mérite qu’on l’élève au rang de prophète, peut être que par une volonté divine il y a eu des « écritures sur son mur » et en tant qu’enfant de la destinée » il s’est mis à chanter « c’est ma nem c’est ma nem », bon vaut mieux peut être que je m’arrete là car vous l’aurez compris mon cerveau commence à être victime des problemes de connexion du « free style » (vous avez tout compris).